L’innovation au chevet du climat

A propos de lutte contre le réchauffement climatique.

Notre planète est malade. Personne, mis à part l’UDC, n’ose prétendre le contraire. Pourtant, parmi les forces dites constructives de ce pays, les remèdes à administrer au patient varient énormément. Si tout le monde s’accorde sur le fait que nous devons modifier notre mode de vie, les interdictions, restrictions, taxes et toute l’armada dont usent les écologistes ne consiste en rien d’autre que tirer sur un train à grande vitesse à coups de boulettes de papier. On ne leur en tiendrait pas rigueur s’ils n’avaient pas fait leur un discours anxiogène, que même l’UDC n’aurait pas renié, pour tenter d’arriver à leurs fins électoralistes. Pas moins utopique mais tout aussi naïf, Christian Levrat voudrait financer un plan de 20 milliards de nos francs par an pour le climat, sans croissance économique. Ces propositions ne sont rien d’autre qu’un gigantesque miroir aux alouettes.
Hormis la prise de conscience de l’individu, l’innovation et le développement de nouvelles technologies sont les seules réponses raisonnables à ce problème. Nous en entrevoyons déjà les premiers développements. Bien sûr, cela ne se fera pas en un jour, mais les potentialités qu’offrent les innovations en matière d’agriculture connectée, d’habitat connecté ou, à plus grande échelle encore, de collectivités connectées sont immenses et ont un réel effet de levier. Mais devinez quoi? Ce sont bien les Verts et les socialistes qui se battent aujourd’hui contre l’implantation de la technologie 5G, sans laquelle rien n’est possible. Schizophrénique. Cet automne, nous renouvelons nos autorités. Ne faisons pas le choix de la facilité, mais celui de la responsabilité et du progrès. Pour le climat, pour Fribourg et pour la Suisse, je fais le choix de Johanna Gapany.
Isabelle Gayral Boschung, présidente du PLR de la Veveyse, Châtel-Saint-DenisTribune libre

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