Urgent de réagir

A propos des tensions entre le service des soins à domicile et la direction du Réseau santé et social de la Veveyse (RSSV).

A la suite de l’article paru dans La Gruyère du 28 septembre, je me pose les questions suivantes: est-il normal que dans un pays qui se dit démocratique et libre, le fait de soulever des dysfonctionnements entraîne des menaces? Qu’une employée «choisisse» de s’abstenir de venir à une assemblée, car menacée de licenciement si elle venait à s’exprimer? Il y a plusieurs années que le personnel lance des appels pour qu’il soit écouté, respecté et que cesse un management catastrophique que les employés subissent physiquement et psychologiquement tout en ayant à cœur d’offrir malgré cela des prestations de qualité aux patients qui sont leur priorité. Comment vouloir intégrer une nouvelle entité d’employés quand on n’arrive pas à respecter et à donner des conditions de travail normales aux employés actuels? Interdire de parole est une habitude, pour rappel, lors de la précédente assemblée des délégués en mai 2019, à la suite de l’interdiction à une collègue de prise de parole pourtant demandée avant l’assemblée, j’ai levé la main et certainement par inadvertance, le préfet me donna la parole, ce qu’il regretta tout de suite, car il me somma de me taire. N’obéissant pas tout de suite, il est venu tout près de moi et avant de me taire, par-dessus son épaule, j’ai prié les délégués de lire le rapport d’audit, eux qui sont aussi responsables du bon fonctionnement du RSSV et de l’argent des contribuables. Pas de réaction… Où sont et que font les organes de surveillance? J’ai travaillé treize ans et demi au RSSV comme aide-soignante. Cela fait plus de cinq ans que l’on dénonce des dysfonctionnements sans être entendus, sauf lorsqu’on est obligés de passer par la presse, soutenus et aidés par le Syndicat des services publics. Alors là il y a des promesses comme un sucre pour calmer le jeu, puis cela retombe… Ne pouvant plus «m’adapter» à ce dysfonctionnement, malgré un travail auprès des patients que j’aime énormément, j’ai choisi de prendre une retraite anticipée. Il est urgent que la situation change pour le bien de mes anciens collègues et pour les patients. Françoise Stuber, La Joux

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