Bruit, casse, bagarre: depuis plusieurs mois, voire quelques années, les «jeunes d’Attalens», comme on les appelle, sont pointés du doigt.
Un travailleur social de rue est aujourd’hui en contact avec eux pour apaiser les tensions avec le voisinage.
Beaucoup de gens se sont exprimés sur la situation, excepté les intéressés. La parole leur est donnée. Ils expriment leur ressenti et leurs besoins.
VALENTIN CASTELLA
Ils s’appellent Léonard, Nathan, Jade, Julie, Hugo, Allain, Gabriel, Basile et Alexandre. Mardi soir, en compagnie d’autres camarades qui ont souhaité conserver l’anonymat, ils se sont retrouvés dans l’ancien atelier de couture d’Attalens. Assis en cercle et accompagnés du travailleur social Julien Hornecker, ils ont exposé leur version des faits à propos des nombreuses plaintes…