Le dernier embryon d’éternité de Leonard Cohen

jeu, 28. nov. 2019

Quelques jours avant de rejoindre les anges de So long, Marianne, en novembre 2016, Leonard Cohen avait sorti un album testamentaire, le sublime You want it darker. Un disque prémonitoire sur la finitude, sur la transcendance, d’une incroyable beauté, d’une indicible quiétude. Trois ans plus tard, son fils Adam publie Thanks for the dance, neuf titres chantés par l’auteur de Famous blue raincoat durant les mêmes sessions. Des chansons laissées inachevées, mais abouties par son fils, lui-même musicien et collaborateur régulier, avec l’aide notamment de Daniel Lanois.

Dès les premiers accords de Happens to the heart, un frisson parcourt l’échine. Comme apaisée, cette voix d’outretombe est intacte, chaude, ronde, à peine rocailleuse, d’une fragilité de papier, d’une douceur de câlins…

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