Lulu et le mur jaune

sam, 30. nov. 2019

De mauvaise foi
PAR MICHAEL PERRUCHOUD
Écrivain et éditeur - www.cousumouche.ch

Il était l’un des footballeurs les plus talentueux des années 80, il avait l’audace modeste sur le terrain, mais une élégance, un coup de patte ravageur, et il le savait, il n’était pas dupe de ses dons, Lucien Favre. La posture douce, mais le caractère tranchant, déjà, il voulait qu’on le respecte. Ainsi, il avait disputé à Barberis un symbolique numéro 10 du côté de Servette. Tempête au bout du Léman, car socquettes aux chevilles et gueulard devant l’Eternel, Bertine Barberis n’était pas de ceux qu’on toise. Et le public se massa derrière le Valaisan au parler franc, parce qu’il mouillait le maillot comme aucun autre, parce que Favre avait des airs de se tremper les orteils dans l’eau froide avant de se jeter…

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