Un raisonnement dangereux

mar, 28. Jan. 2020

A propos de l’extension de la norme antiracisme, sur laquelle nous voterons le 9 février.

Dans un récent courrier de lecteur, Benoît Rey s’offusquait de l’extension de la norme antiracisme aux actes homophobes (La Gruyère du 23 janvier). «Depuis quand brocarder les LGBT menace-t-il la paix publique?» se demandait-il.

Or, son raisonnement peut s’appliquer à toutes les minorités de notre société actuellement protégées par la norme pénale antiracisme, qu’elles soient religieuses, ethniques ou raciales, mais également pour les personnes en situation de handicap. Etant donné qu’elles sont minoritaires, les discriminations qu’elles subissent n’ont pas d’importance pour la majorité. Ce type de raisonnement contrevient à l’idée même d’une démocratie qui se doit de défendre toutes les composantes…

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