Jeudi soir à la salle CO2, on a haï le genre humain. Avec Molière, Peter Stein et Lambert Wilson, qu’est-ce que ça fait du bien!
YANN GUERCHANIK
Un classique, une vedette, une salle CO2 pleine comme un œuf. Jeudi soir à La Tour-de-Trême, le public gruérien avait un chefd’œuvre à portée de voiture: Le misanthrope de Molière, Alceste par Lambert Wilson. Pour être servi, il fut servi. La pièce peut se targuer de la plus haute manufacture. Pour tout dire, elle impressionne.
La mise en scène signée de l’Allemand Peter Stein, géant du théâtre européen, n’a pourtant rien de révolutionnaire. Tout est classiquement orchestré. Point de geste, point de vue. Des acteurs avant tout. Mais quels acteurs! Et quel texte! Ici la mise en scène est d’abord affaire de langue.
Les costumes et les perruques en…