Le canton doit-il vraiment épargner?

Commentaire

Fortune. Le canton prélève de l’argent pour son fonctionnement et gère ainsi la grande famille fribourgeoise. Sans impôts, il n’y a ni écoles, ni routes, ni subventions. Mais la comparaison avec un ménage classique s’arrête là. Pour un canton, constituer une fortune n’est pas un but en soi. Ses prestations doivent correspondre à ses revenus. Quand sa fortune augmente, comme c’est le cas à Fribourg, et qu’elle dépasse allégrement le milliard de francs, le contribuable est en droit de se poser certaines questions. Le canton prélève-t-il trop d’impôts comme le pensent certains partis de droite? Ou à l’inverse devrait-il se montrer plus généreux et mieux redistribuer les richesses, comme le voudrait la gauche? L’avenir est incertain, justifie régulièrement le directeur des Finances, Georges Godel. Quelques provisions pour anticiper un projet aussi important que l’abandon des statuts fiscaux spéciaux ne semblent pas complètement superflues. Mais, une fois passé la réforme fiscale, une fois que la Caisse de prévoyance du personnel de l’Etat aura trouvé sa forme optimale, l’avenir restera incertain. Car, par définition, le futur n’est pas prévisible. Le canton ne peut plus se passer d’une réflexion sur cette fortune, qui fait des envieux en Suisse, mais dont le Conseil d’Etat peine à se vanter. Dominque Meylan

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