PAR KARINE ALLEMANN
Benjamin Gapany a eu la victoire intériorisée, dimanche en huitième passe de la Fête fédérale de Zoug. C’est un peu plus tard, éreinté, perclus de douleurs, mais tellement heureux de cette couronne fédérale, que le Marsensois a craqué. Quand il a expliqué, en larmes, où et comment il avait trouvé les ressources pour décrocher ce succès malgré les difficultés – sa luxation de l’épaule un mois avant la Fête, puis ses deux défaites le dimanche matin qui lui ont enlevé tout droit à l’erreur. «Il y a la passion de la lutte, déjà. Et surtout le soutien de ma famille. Ce matin encore, j’ai reçu un message de mon papa. Il ne pouvait pas être là à cause du boulot (d’agriculteur). Il m’a dit “tu donnes tout et adviendra ce qui adviendra”. Ses encouragements m’ont fait du bien,…