La Louise du perchoir

sam, 28. sep. 2019

Une tradition en mouvement

Parfum d’une cuchaule sortant du four, odeur de la friture sucrée des beignets, effluves des bricelets fraîchement roulés, délices de la borne et gigot d’agneau, toutes ces senteurs évoquaient un moment privilégié dans le calendrier festif fribourgeois.

Dans les Cahiers du Musée d’il y a vingt ans, Valérie Clerc, l’historienne de Rossens, présentait la bénichon, fête campagnarde où se mariaient les spécialités culinaires et le pont de danse avec ses valses obscènes, invention du diable tonnaiton du haut des chaires. Malheur aux enfants qui s’approchaient de ces planches, où Satan régnait en maître. Et pour réparer les péchés du pont de danse, le mardi de la fête, des milliers de fidèles défilaient vers les Marches, notre petit Lourdes à nous, bannières au vent…

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