En réponse à une tribune libre parue jeudi dans ces colonnes.
Une récente tribune libre m’a interpellé. Sa rédactrice revient sur les remous provoqués à l’Université de Fribourg par une professeure ayant parlé de l’homosexualité comme résultant de traumatismes de l’enfance pouvant être soignés. Contester cette position briderait le droit de s’exprimer en la matière…
Chère madame, pensez-vous que d’être gaucher ou gauchère est un choix de vie, comme c’est le cas, apparemment de votre point de vue, de l’homosexualité? Par le passé, les gauchers ont été contraints de se «corriger». Je pense peu utile de préciser que cette position n’est plus beaucoup partagée… De la même manière, le suprémacisme aryen est passé de prétendu fait scientifique nazi à une croyance obsolète, même si celle-ci…