Place au fado et à son amère poésie, samedi soir au Cantorama. Genre musical aux origines mystérieuses, chants populaires empreints de mélancolie, de nostalgie et d’espoir – cette inexplicable saudade – le fado sait aussi se faire ironique. Depuis 2011, il est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Le quatuor à l’affiche, samedi, rassemble quatre musiciens spécialistes de ce genre popularisé par Amália Rodrigues. Le chanteur João Girão est passé par la musique classique et la world music, mais aussi par les fanfares et les orchestres de bal. Premier prix des jeunes talents d’un concours lisboète, Tiago Morna a été formé à l’Académie du musée du fado, à Lisbonne. Quant à Nuno Estevens, il s’est mis à la guitare classique puis au fado tout en explorant d’autres…