Comme au parc d’attractions
THE GENTLEMEN. En gros et en grossier, c’est l’histoire de plusieurs gangsters qui s’écharpent et qui s’étripent pour savoir c’est qui qu’a la plus grosse liasse dans l’attaché-case. Le genre de film qui colle au cinématographe comme le chewing-gum sous une tong. Peut-être qu’un baron de la drogue qui flingue à tout va pour réussir à tout prix tient du fantasme commun? Ou peut-être que ses malheurs objectifs renvoient aux échecs subjectifs de nos vies et à notre culpabilité latente d’honnête citoyen?
Quoi qu’il en soit, The gentlemen signe le retour de Guy Ritchie, placé au sommet de la commode à la fin des années 1990 grâce à deux comédies noires: Arnaques, crimes et botanique puis Snatch. Le réalisateur britannique revient plus excité qu’un foxterrier.…