The Men
MERCY
Sacred Bones Records
Dès la première écoute de Mercy, le huitième album des Brooklyniens de The Men, on écarquille les esgourdes face à ces Tarantino de la musique. Des sales gamins de la sixcordes qui régurgitent un demi-siècle de patrimoine musical anglo-saxon en 35 minutes bien tassées. Tout y est: long délire psychédélique (Wading in dirty water) avec des guitares flamboyantes entre Crazy Horse et Wilco. Compositions au cordeau, comme ce Cool water qui oscille entre un vieux Pink Floyd période Wish you where here et un vieux Tom Petty. Complaintes fragiles (Fallin’thru), avec juste quelques notes de piano et cette voix envoûtante qui rappelle Leonard Cohen. Sans parler du rock bien balancé de Children all over the world, qui doit autant à Van Halen qu’à Supertramp. Ou de…