Pixels et caetera

sam, 28. mar. 2020

DANS MA RUE. Aux premiers jours du confinement, elle était quand même venue avec son petit garçon. Il faisait beau, ils ont joué au pingpong. Le bruit de la balle – ping… pong… ping… pong… – c’était le seul bruit alentour et il cassait le silence dans ma rue comme le temps compté d’une horloge de malheur. Depuis le début de cette semaine, pour s’assurer que personne ne viendrait sur cette table – elle ne sert pas seulement à jouer, c’est aussi un bar pour les adolescents et un lieu de drague, les filles s’y assoient quand les garçons leur tournent autour et leur envoient des WhatsApp sans les regarder dans les yeux – les policiers ont fait de la place de jeux une scène de crime. Dans ma rue, seuls quelques dealers squattent encore les coins d’immeuble, le dépanneur qui reste ouvert…

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