Avec le semi-confinement imposé par le Covid-19, des images du chef-lieu gruérien, dépeuplé, fleurissent sur les réseaux sociaux. Nombreux s’y sont mis, photographes professionnels comme amateurs. Témoignages.

MEHDI PICCAND

Bulle désertée. Bulle, comme figée dans le temps. Le contraste est moins saisissant que dans une métropole bouillonnante. Mais le cheflieu gruérien s’est, lui aussi, en quelques jours, vidé de son animation, offrant des scènes parfois fantomatiques. Depuis un mois, des photographes, professionnels et en herbe, documentent la conséquence de la pandémie de Covid-19. Ils relaient sur les réseaux sociaux des photographies aussi gla- çantes qu’apaisantes. On y voit en noir et blanc des rues désespérément vides, des places désertes, des restaurants abandonnés. «En tant que…