De nombreux Fribourgeois, y compris du sud du canton, font appel aux associations pour obtenir une aide alimentaire ou payer leurs factures.

Avec le coronavirus, une nouvelle couche de la population est menacée de pauvreté. Les petits salaires et les emplois précaires ont été frappés de plein fouet par la crise.

Quatre personnes témoignent. Employée dans la restauration ou femme de ménage, elles ont vu leurs revenus diminuer drastiquement.

DOMINIQUE MEYLAN

PRÉCARITÉ. A la permanence sociale de la Croix-Rouge fribourgeoise, le téléphone n’arrête pas de sonner. «Oui, c’est intense, reconnaît Sonia Jungo, responsable de service. Il y a eu la crise sanitaire et maintenant une autre crise commence. Je suis assistante sociale depuis quinze ans et je n’ai jamais vu cela. C’est effrayant.»

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