Le devoir politique de dire stop!

COMMENTAIRE


Aménagement. Avec cet énorme gisement, Lessoc en prendra pour des décennies d’exploitation – sans parler du comblement. D’accord à Rossens, au bord de l’autoroute, mais à Lessoc, au cœur de l’Intyamon? On pousse ici à l’absurde la logique libérale: parce que inscrit (par qui? selon quels critères? sous quel contrôle démocratique?) comme site à exploiter en priorité, le pâturage des Planbus pourrait aboutir à l’ouverture d’une énième gravière en Gruyère, à 5 km de celles, aux vastes réserves, de Grandvillard. Les enjeux financiers sont faramineux, au profit d’un petit nombre. Mais les temps ont changé. Les opposants rappellent à propos que les Suisses ont plébiscité la nouvelle Loi sur l’aménagement du territoire, qui se veut économe en terrain et attentive au patrimoine. Lessoc ne pourrait plus construire un quartier de villas, trop éloigné des transports publics, mais on laisserait y creuser un trou géant sur un pâturage sans accès? Les gravières ont un tel impact que les autorités doivent organiser l’offre avec fermeté et placer la volonté des exploitants au second plan. Fribourg regorge de gravier, il s’en recycle de plus en plus. Dire stop n’est pas une entorse à la liberté d’entreprendre. C’est un devoir. Jean Godel

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