De mauvaise foi
PAR MICHAEL PERRUCHOUD
Ecrivain et éditeur - www.cousumouche.ch
Le Tour de France est lié à juillet comme Roméo à Juliette ou Black à Decker… C’est dire que ce départ à la rentrée, que ces étapes en zone rouge, ces injonctions à ne pas se regrouper dans les cols, mais à regarder les ascensions à la télé, changeront l’habituelle fête populaire en procession sous haute-surveillance. Et l’on se demande comment on pourrait s’enthousiasmer au passage des coureurs sur ces routes vides, peuplées par quelques badauds masqués.
Pourtant, après des années de scénarios insipides, de courses infiniment répétitives que seule la fantaisie d’un Peter Sagan ou les abordages de Vicenzo Nibali semblaient pouvoir sauver, le peloton se découvre foule de pépites, joli florilège de coureurs…