Pixels et caetera

sam, 08. aoû. 2020

LE ROI FOU. Ce pauvre Poprichtchine – c’est son nom – héros d’une nouvelle de Gogol, Le journal d’un fou, reçoit coups de bâton et bassines d’eau froide sur la tête et malgré ça, il persiste à se prendre pour le roi d’Espagne. Enfermé, maltraité, Poprichtchine n’en démord pas, il est bien Ferdinand VIII et si à l’asile on le frappe, c’est qu’il a affaire à la terrible Inquisition espagnole. «Je ne peux arriver à comprendre quel pays est l’Espagne. Les usages populaires et les règles de l’étiquette de la cour y sont tout à fait extraordinaires.» Pauvre Poprichtchine, pauvre Juan Carlos I, triste époque. Si les fous se prennent pour le roi d’Espagne, pour qui se prend le roi émérite d’Espagne contraint à l’exil? A la fin de son journal, Poprichtchine, épuisé de tant de souffrances, n’a…

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