Depuis hier et jusqu’au 28 février, les commerces dits non essentiels ont dû suspendre leur activité. Ordre du Conseil fédéral. Depuis mercredi dernier, ils ont connu une fréquentation comparable à celle précédant les fêtes de fin d’année. Ce rush ne parviendra pas à compenser six semaines d’interruption.
SOPHIE ROULIN
Une pile de livres en réserve, des chaussettes de ski pour le petit dernier, une doudoune à prix cassé… Les derniers jours d’ouverture des magasins dits non essentiels ont suscité une fièvre acheteuse comparable à celle de Noël chez les clients, à Bulle comme ailleurs. Les commer- çants, eux, ne décolèrent pas: trois jours de rush ne remplaceront pas six semaines de fermeture. Même en organisant un service click and collect.
«On s’est fait assaillir, commente Didier…