«Le film doit vraiment trouver son temps»

sam, 24. jui. 2021

Nina Khada est l’une des rares cinéastes étrangères à avoir fait le déplacement au Festival international de films de Fribourg. Rencontre.

ISAAC GENOUD

FIFF. La cinéaste Nina Khada présente en première suisse Je me suis mordu la langue, court métrage documentaire sur son rapport à la langue arabe, qui concourt à la compétition internationale de sa catégorie.

Dans l’effervescence d’une nuit tunisienne, une voix demande aux passants de l’aider à retrouver sa langue. Cette voix, c’est celle de Nina Khada. Née en France d’un père algérien et d’une mère française, elle ne connaît pas, du moins très peu, sa langue paternelle, l’arabe. Son court métrage égrène durant vingt-cinq minutes les rencontres, les réactions et les tentatives des habitants de lui inculquer une phrase, un mot ou une…

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