Cet été, La Gruyère évoque quelques senteurs qui rappellent la saison chaude et ses souvenirs. Celle des plateaux-repas servis dans les avions n’est pas des plus agréables, mais elle est riche de promesses.

DOMINIQUE MEYLAN

VOYAGES. «Chicken or beef?» Cette question s’accompagne généralement d’une odeur indéfinissable, d’un semblant de promiscuité, le tout accompagné d’un fort bourdonnement dans les oreilles. Le choix n’est pas très important car, s’il est une constante dans les avions en classe économique, c’est le goût indéfinissable des menus. Servis dans de l’aluminium sur un minuscule plateaurepas conçu spécialement pour glisser sur les genoux, ils constituent néanmoins une des principales distractions du vol.

Qui aurait cru avoir un jour la nostalgie de cette nourriture mi-plastique,…