Connu pour la peinture murale du Jet d’eau deGenève à la gare de Lausanne, Erich Hermès (1881-1971) fait l’objet d’une magnifique monographie, un demi-siècle après sa mort.
CHRISTOPHE DUTOIT
Erich Hermès fait partie de ces artistes de l’ombre dont l’histoire ne se soucie guère trop. Ces peintres qui occupent de rares cimaises dans les musées. Ces personnalités connues à leur époque et cantonnées aujourd’hui au purgatoire de la notoriété. Cinquante ans après la mort de ce Genevois d’adoption, l’historien de l’art Philippe Clerc lui consacre une brillante résurrection sous la forme du livre Erich Hermès, messager des arts.
«C’est comme de l’humanitaire, sourit le Fribourgeois, rencontré dans un café de la place. Nous avons un devoir de mémoire envers ce genre d’artistes. D’ailleurs, ses…