Des deux côtés de l’échiquier politique, on présente Grégoire Kubski, 30 ans, comme «brillant» et «investi». On l’estime aussi trop marqué à gauche.
FRANÇOIS PHARISA
PRÉFECTURE. Il a la tête bien faite, possède un master en droit, joue du violon mais ne rechigne pas à l’effort sportif, évite la voiture autant que faire se peut, arbore le look du mec bien sous tous rapports. Des airs de gendre idéal.
Mais dans la bouche des politiciens de droite, cette image prend des tonalités péjoratives: on se plaît plutôt à le décrire en intello-écolobobo. Foutaises, réprouvent ses proches: l’habit ne ferait pas le moine. Surtout, l’intéressé serait à mille lieues d’un comportement élitiste. Lui s’en défend également: «L’étiquette bobo ne veut rien dire et le cliché bon chic bon genre ne me correspond…