Un noir engrenage

jeu, 28. oct. 2021

Avec La fille qu’on appelle, l’écrivain français Tanguy Viel signe un roman puissant sur le harcèlement sexuel et la question du consentement. Ses longues phrases heurtées ajoutent à l’impression d’apnée.

ÉRIC BULLIARD

C’est étouffant, révoltant et magistral. Tanguy Viel s’empare du sujet du harcèlement, de l’abus et plus particulièrement du consentement. Ou de son absence. Sans pathos ni leçon de morale, La fille qu’on appelle vibre d’une rage contenue, qui n’oublie jamais que la puissance d’un roman passe d’abord par sa langue. Comme dans Article 353 du Code pénal (2017) et nombre de ses précédents livres, l’écrivain breton, né en 1973, joue avec les codes du roman noir. Tout y est: au poste de police, une jeune femme porte plainte et raconte son histoire. Le lecteur va croiser un…

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