PARC CAILLER. La Gruyère se transforme. Cette évolution fulgurante effraie, fâche parfois: trop d’immeubles et une densification discutable. Ces dernières années, l’identité gruérienne a été mise à mal par le rythme des constructions. Alors on s’accroche à ce qui semble immuable, le paysage, les traditions. Le développement touristique aussi suscite des craintes. On le constate avec la montée aux barricades que provoque le projet de vague artificielle à Morlon: partager ce coin paisible qu’est la Gruyère n’est pas du goût de tout le monde. Le futur parc Cailler, lui, se trouve dans une zone industrielle existante et s’appuie sur une marque se conjuguant avec l’histoire du district. Deux différences notables. Mais les défis à relever n’en sont pas pour autant moins nombreux. Celui de la…