Davide restera en selle

sam, 03. déc. 2022

DISPARITION. Fausto Coppi n’a jamais pris sa retraite. Quand une malaria fatale vint le frapper, en janvier 1960, il hantait encore les pelotons de sa silhouette d’oiseau de proie… Bien loin de ses exploits passés, mais incapable de quitter ce sport qui le fit roi pour une société qui jugeait ses amours et le salissait du doigt.

Il avait couru pendant vingt ans. Le gamin prodigieux d’avant-guerre avait fait place au plus grand champion de l’histoire du cyclisme, à un vieux grognard capable de beaux exploits encore, puis à un tocard lumineux que le peloton considérait entre tendresse et pitié.

Davide Rebellin n’était pas Fausto Coppi. Mais pour lui aussi la vie s’écrivait sur un vélo. L’Italien ne fut pas une légende, mais un très grand champion, et en 2004 quand il enchaîna l’Amstel Gold…

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