NUITHONIE. Au départ, une de ces conversations banales, dans un parc où les feuilles mortes répandent leur mélancolie. Une rencontre fortuite où l’on croit parler de rien, du temps qu’il fait, des gens qui passent. Alors que, au fond, toute la vie est là, avec ses émotions, ses rêves, ses désillusions. Non pas une tranche de vie, mais un concentré.
A s’asseoir sur un banc, la pièce de Yann Guerchanik créée à Nuithonie dans le cadre de Midi Théâtre (La Gruyère du 1er décembre) avance dans ce même mouvement. Elle a l’air toute simple, avec ses mots ordinaires et sa situation quotidienne. Elle se révèle bouleversante, riche de réflexions et de questionnements.
Le format Midi Théâtre impose la brièveté (quarante minutes) et le dépouillement. Pas d’éclairage spécifique, deux comédiens. Et un…