HAUT LES CŒURS. Cette année, j’ai dû acheter un cadeau pour mes belles-sœurs de cinq et huit ans qui habitent dans le sud de la France. Avant d’étaler mon anecdote, je tiens à dire que la période des fêtes de fin d’année est une véritable épreuve pour moi. Le kitch indétrônable m’angoisse tout autant que les braves gens qui savent déjà, un mois avant la date fatidique, quel cadeau ils vont acheter à tonton ou à mamie. Pire: ils ont déjà tout acheté! Mais vous venez de quelle planète? Moi j’oublie même ma propre date d’anniversaire… alors les goûts du tonton sexiste (oui, c’est toujours les tontons qui en prennent plein la poire, et ça aussi, c’est sexiste).

Bref. Je me promenais donc, déboussolée, agressée par l’orgie consumériste, couverte d’eczéma et la mine renfrognée, parmi les étals…