NOUVEL AN. Il y a tout juste un an, le Covid imprégnait encore les esprits et se mêlait à toutes les discussions. Avant le repas du réveillon, l’on se demandait si tous les invités étaient vaccinés et testés, s’il fallait porter un masque en présence de grand-papa et si mamie avait reçu sa 3e dose.

Aujourd’hui, le Covid n’occupe plus le devant de la scène, bien qu’il n’ait pas disparu. Le confinement, les tracasseries administratives pour voyager, les manifestations annulées paraissent déjà de lointains souvenirs. Une certaine normalité s’est réinstallée. Tant mieux. Mais, cette normalité nous apparaît toujours plus fragile.

Cette perception se retrouve jusque dans le discours du futur président de la Confédération, là où il est d’habitude question de rassurante stabilité helvétique et de…