Samedi cinéma
PAR KARINE ALLEMANN
OPPENHEIMER. Auteur de chefs-d’œuvre modernes comme The Dark Knight, Inception ou Interstellar, le réalisateur Christopher Nolan surprend avec un film qui ne ressemble pas à ses illustres prédécesseurs. Ou disons que le Britannique cache son jeu. Moins de scènes d’action bluffantes, moins de circonvolutions dans le déroulement narratif et moins de pensées métaphysiques, mais une maîtrise absolue de comment il veut raconter son histoire. Celle du «père de la bombe atomique», dans un film qui ne souffre aucune longueur sur 180 minutes de grand cinéma.
Oppenheimer se construit sur plusieurs axes thématiques et à des époques différentes (on est bien dans un film de Nolan). Il y a les atermoiements du physicien américain de génie qui a mené le Projet…