Parce que tout n’est pas rose durant la belle saison, La Gruyère évoque quelques supplices de l’été. L’odeur de la transpiration, celle des autres en particulier, a de quoi vous faire monter la moutarde au nez.
FRANÇOIS PHARISA
Cela a commencé pendant mes étés estudiantins, à la «Coopé», sagement assis derrière ma caisse enregistreuse, à balancer la tête de droite à gauche au rythme de la mélodie des bips, bips, bips des produits scannés. On frise déjà le supplice pour l’ouïe…
Mais c’est d’un supplice autrement plus rance, plus âcre, auquel cette chronique est consacrée. On veut parler de celui qui vous pique les narines, vous prend la gorge, vous bloque la respiration. On veut parler de l’odeur de la transpiration. La transpiration des autres, évidemment! Celle qui dégage, qui fouette,…