L'architecte dirige un bureau à son nom à Fribourg. Jeudi soir, il a vu ses efforts récompensés par le prestigieux magazine Hochparterre.
GEOFFROY BRÄNDLIN
«Ce sera l’occasion pour moi de boucler la boucle en revenant à Zurich pour ce projet». Un jour à peine après avoir remporté le prix de la «Wilden Karte» récompensant les jeunes bureaux d’architecture, Charly Jolliet a répondu d’un ton jovial aux questions de La Liberté, malgré son emploi du temps chargé.
Face aux plus grands à Zurich
Cette récompense, décernée par le prestigieux magazine alémanique spécialisé en architecture Hochparterre, lui offre à 31 ans une opportunité rarissime. «Je suis invité à participer à un concours au centre de Zurich», annonce-t-il. Fait relevant, seuls quatre à six bureaux d’architecture de renom lui feront concurrence, les candidatures n’étant pas libres.
Et arriver jusqu’à l’obtention de ce prix n’était pas gagné d’avance. Des bureaux de toute la Suisse ont déposé leurs candidatures. Parmi eux, Charly Jolliet a été choisi avec trois autres confrères pour participer à la finale, lui promettant dès lors une exposition plus que bienvenue dans le milieu. Expérience couronnée ensuite par sa victoire finale.
Travail apprécié dans la région
Le Gruérien devra maintenant faire marcher son imagination, son sens pratique et ses connaissances architecturales pour proposer le meilleur projet possible. Il devra proposer une rénovation d’un immeuble de bureaux et de logements avec un restaurant au rez-de-chaussée, tout en le réhaussant afin d’optimiser la densité de population dans cet espace.
Zurich lui rappellera sans doute ses études à l’EPFZ, après un apprentissage de dessinateur architecte. Revenu monter sa propre affaire dans son canton de Fribourg natal, le Gruérien avait ainsi renoncé à accéder aux bureaux prestigieux, préférant construire pour sa région et ses contacts qui avaient confiance en ses capacités. Ces dernières années, il a notamment travaillé sur le pavillon du jardin botanique de Fribourg.
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