TRAIN-TRAIN. Garder l’esprit en éveil, éviter les sollicitations, chercher les correspondances, rester désinvolte… Et quand se produit la collusion, n’en rien faire d’autre que s’amuser de l’avoir capturée, fugacement, avant que le tangible ne referme le couvercle. Une rame d’un train régional à l’arrêt, l’autre jour, était composée pour moitié de Germaine de Staël, pour moitié de Jeremias Gotthelf. Deux influenceurs? Assurément. Germaine de Staël (1766-1817), faut-il la présenter? (Coppet, Constant, «de l’Allemagne», romantisme). Que faisaitelle face à Jeremias Gotthelf qui, lui, mérite une parenthèse (pseudonyme de l’écrivain bernois Albert Bitzius, né à Morat en 1797 et mort à Lützelflüh en 1854, écrivain de la paysannerie bernoise, critique de la modernisation des campagnes,…