A la Galerie de la Cathédrale, une septantaine d’œuvres viennent rappeler la fougue et l’éclectisme de Ferruccio Garopesani.

FRIBOURG. Ce n’est pas une rétrospective proprement dite, mais ça y ressemble, tant Ferrucio Garopesani (décédé il y a tout juste 40 ans) apparaît dans toute sa diversité. Réunies par le commissaire d’exposition Georges Guggenheim, la septantaine d’œuvres présentées jusqu’au 31 mars à la Galerie de la Cathédrale, à Fribourg, rappellent à quel point l’artiste italo-fribourgeois a multiplié les genres, les sujets, les regards.

Cet extraordinaire visage de Christ, par exemple, sombre, tourmenté, presque torturé, rappelle Georges Rouault et paraît tellement éloigné de ces paysages de Camargue, de ce lac Noir qui frôle l’abstraction, de cette avenue de la Gare, à Bulle,…