Taxes douanières. L’échec d’une négociation

Les droits de douane de 39% imposés par Donald Trump sur les exportations suisses rappellent brutalement les limites de notre isolement et la fragilité des «petits» face aux grandes puissances.

Trump méprise les «petits» qui lui tiennent tête, car pour lui c’est la raison du plus fort qui doit l’emporter.
Paul Grossrieder, ex-directeur du CICR

Paul Grossrieder, ex-directeur du CICR

21 août 2025 à 05:00

Temps de lecture : 3 min

L’annonce par Trump de taxes de 39% de nos exportations vers les Etats-Unis est un coup de massue pour notre économie, et cela sans aucune base rationnelle. Bien des commentateurs et observateurs ont rivalisé d’imagination pour donner chacun leur recette pour modifier le niveau du taux imposé par Washington. Je m’abstiendrai d’ajouter la mienne dont, d’ailleurs, j’ignore ce qu’elle pourrait être. Beaucoup s’empressent aussi de critiquer notre présidente, bien qu’elle ne soit pas – et loin de là – la seule responsable de cette situation. Donner du crédit aux remarques insultantes de Trump sur Mme Keller-Sutter est absurde.

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