Robert Badinter au Panthéon. La justice, le destin hors du commun et les crétins

Disparu en février 2024, Robert Badinter a droit au Panthéon, depuis la semaine dernière. L’homme qui a permis l’abolition de la peine de mort en France reste entouré d’hostilité crasse, mais incarne un sens de la justice et une hauteur de vue devenus bien rares.

En honorant Robert Badinter, la France s’est aussi souvenue d’un temps où certains politiciens ne pensaient pas d’abord à leur carrière.Wikimedia Commons/Wyslijp16
Eric Bulliard

Eric Bulliard

16 octobre 2025 à 05:00

Temps de lecture : 4 min

Entre deux premiers ministres et trois gouvernements, avant un éventuel budget de l’Etat et une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, en attendant une élection présidentielle anticipée et la fin du monde, la France a, la semaine dernière, fait une pause dans le chaos de ses jours pour saluer Robert Badinter. L’ancien ministre de la Justice, décédé en février 2024, est entré au Panthéon, presque en catimini.

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