Une affaire de famille?

Cette lectrice s’étonne des liens familiaux entre les candidats au Conseil général de Riaz.

16 février 2016 à 08:52

Père, fils ou fille, Saint-Esprit, sœur, frère, belle-sœur, beau-frère, époux, épouse, la liste est très exhaustive d’une grande famille bien unie pour siéger au Conseil général de Riaz pour la prochaine législature. Parler d’amour de sa commune, n’est-ce pas jouer sur les sentiments des citoyens, quand on constate que plus de 22% des candidats ont un lien de parenté très proche. Où sera l’impartialité et l’objectivité dans les prochaines décisions à prendre. Une partie de pêche, une sortie en montagne, une bonne fondue où chacun a tout loisir de tirer le fil d’Ariane. Les électeurs de Riaz devraient réfléchir au devenir de notre commune dans laquelle les grues envahissent le village et les blocs erratiques surgissent sur le moindre recoin de verdure. Promesses fallacieuses des périodes électorales, fusion à grande échelle pour noyer le poisson que nous sommes, Mobull tous les quarts d’heure alors que nous avons déjà deux stations de bus, le village sera bientôt un long serpent de bus se promenant presque vide à travers le village, encombrant ainsi la bonne fluidité du trafic des personnes travaillant dans cette commune. Serons-nous bientôt la banlieue de Bulle? Un homme ne peut arrêter le progrès, mais est-ce vraiment un progrès que de parler de développement à long terme, beaucoup de candidats ne vivant dans la commune que le week-end. Si les anciens citoyens avaient dilapidé les biens communaux et bourgeoisiaux à la bouche des promoteurs fonciers, les avocats n’auraient plus besoin de faire de la politique. A Riaz, ce n’est plus une démocratie avec tous ces liens de parenté au sein d’un Conseil général mais une hégémonie. L’emblème de la commune de Riaz est une roue avec des rayons répartissant la chance à chacun de pouvoir participer aux décisions communes, ce qui ne sera plus le cas avec la réunion des familles. Que restera-t-il au simple citoyen pour consolider sa confiance en nos autorités. Colette Charrière, Riaz

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