Série «Le meilleur du pire» (2). Le poète qui aimait les ponts

Notre série culturelle de l’été invite à découvrir des artistes qui ont essayé, persévéré, échoué encore et encore… Des losers si magnifiques qu’ils en deviennent attachants. En littérature, difficile de surpasser l’Ecossais William McGonagall, «le plus mauvais poète de langue anglaise».

A 52 ans, William McGonagall (1825-1902) a soudain découvert qu’il était poète.
Eric Bulliard

Eric Bulliard

17 juillet 2025 à 00:01

Temps de lecture : 4 min

Il n’a pas seulement écrit de mauvais vers, il les a aussi lus en public. Il a insisté, imperturbable aux moqueries, persuadé d’avoir reçu «le génie de la poésie», comme lui-même l’a écrit dans son autobiographie. William McGonagall a tellement persévéré dans la littérature bas de gamme que la postérité lui a décerné le titre de «plus mauvais poète de langue anglaise». Et personne ne le lui a contesté.

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