Je pose mon oreille. Même l’oseille finit par parler d’argent

Un rumex, des sauterelles, un champ vivant. Et cette question persistante: pourquoi ne récompense-t-on pas ce qui grouille encore de vie?

Un rumex, ou oseille, en attente du concert nocturne des sauterelles.Isabelle Daccord
Isabelle Daccord

Isabelle Daccord

17 juillet 2025 à 05:00

Temps de lecture : 2 min

Je pose mon oreille sur un rumex. Il est seul au milieu d’un champ de trèfles où abondent les sauterelles. Je n’en reviens pas de ce foisonnement. Chacun de mes pas déclenche une cascade de bonds. Je suis transportée dans mon enfance. Les sauterelles y étaient omniprésentes. Jamais je n’aurais imaginé que cela changerait. La nature semblait éternelle.

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