Directrice du Théâtre des Osses, Anne Schwaller met en scène Le Misanthrope. Vingt ans après L’Avare, Molière revient au Centre dramatique fribourgeois, à Givisiez, avec cette «comédie sérieuse» à la «modernité ébouriffante» et à la langue d’une «perfection achevée».

Aujourd’hui à 05:00
Temps de lecture : 5 min
Anne Schwaller: Je trouvais important de remettre un Molière à l’affiche du Théâtre des Osses. Le dernier, c’était L’Avare, il y a vingt ans. Et si je devais ne monter qu’une seule de ses pièces, ce serait Le Misanthrope. Sa première spécificité, c’est qu’elle n’a pas d’action dramatique. Nous sommes dans la haute société de cour qui gravite autour de Louis XIV, avec des gens posés là, qui ne font rien de leur vie à part se recevoir, être amoureux, réfléchir au monde. La pièce tourne autour des tourments intérieurs des personnages et c’est sa première modernité. Elle s’ouvre avec un grand débat philosophique sur quelles concessions faut-il faire ou pas pour vivre les uns avec les autres.
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