Contrairement à ses voisins français et à 160 pays, la Suisse a choisi de ne pas reconnaître l’Etat de Palestine. Une position justifiée juridiquement, mais qui touche au non-sens compte tenu de la réalité du terrain.
Par Paul Grossrieder
27 septembre 2025 à 05:00, mis à jour le 13 octobre 2025 à 10:36
Temps de lecture : 3 min
Les autorités suisses ont décidé de ne pas reconnaître l’Etat de Palestine lors de la Conférence de l’ONU pour la solution à deux Etats. Pourquoi notre pays a-t-il fait ce choix? Parce que le Conseil fédéral et les Chambres ont estimé que les conditions pour une telle reconnaissance n’étaient pas réunies. Il y a en effet deux approches possibles à cette question. La plus rationnelle, et c’est le choix de la Suisse, consiste à envisager une reconnaissance au moment où seront mises en place une solution de paix globale et une feuille de route correspondante en collaboration avec Israël. En d’autres termes, le Conseil fédéral veut que, au préalable, les frontières du futur Etat soient définies et qu’une seule autorité politique soit effective sur tout le territoire (Cisjordanie, Gaza et Jérusalem-Est). Juridiquement, cette position est juste: comment reconnaître un Etat de Palestine avant de savoir ce qu’il sera?
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