Mes chats, ma télé et moi. L’affaire Bertrand Cantat, une vérité qui fait mal

Le documentaire De rockstar à tueur, le cas Cantat, sur Netflix, lève enfin le voile sur un geste monstrueux que la société n’a pas voulu trop condamner à l’époque. Une relecture entre effroi et remise en question.

21 avril 2025 à 16:03

Temps de lecture : 5 min

C’est peu dire que le documentaire De rockstar à tueur, le cas Cantat fait débat. Débat parce qu’on peut s’interroger sur l’opportunisme de ressasser une affaire qui a déjà tellement occupé l’espace médiatique il y a plus de vingt ans. Sur la décence d’une forme documentaire très tape-à-l’œil dans sa dramaturgie voyeuriste (il critique l’emballement médiatique en même temps qu’il remontre les images de Marie Trintignant sur un brancard, avec sa mère Nadine qui tente de cacher son visage aux caméras). Sur les images d’archives choisies pour servir le propos. Et puis, le sujet est tellement sensible que le débat porte même sur le fait de regarder le documentaire de Netflix, ou pas. «Trop violent», entend-on. Trop violent par l’histoire qu’il raconte ou parce qu’il oblige à regarder la réalité en face?

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