Sommentier. «Nous voulions revenir à une forme d’élevage plus sobre»

Sur les hauteurs de Sommentier, la ferme de la Tourbière ne produit plus de lait depuis dix ans.A la place, Jérémie Delabays élève des races et sème des céréales anciennes.Une agriculture diversifiée, bâtie sur les ressources du domaine. Cultures, élevage, transformation: tout est pensé pour fonctionner en autonomie.

Vincent Caille

Vincent Caille

29 juillet 2025 à 05:00

Temps de lecture : 4 min

Sur les hauteurs de Sommentier, les épis dressent leurs barbes fines. Blonds, roux, dorés, ils balancent au vent. En contrebas, des vaches remontent lentement la pente. Plus ramassées et courtes sur pattes, elles se distinguent des montbéliardes et des holstein du coin. Ici, à la ferme de la Tourbière, les grises rhétiques ont remplacé les laitières. L’amidonnier, l’engrain et le petit épeautre ont pris la place du maïs fourrager. Des races et des cultures anciennes, rares dans le canton. Le changement ne relève pas du folklore. Il s’inscrit dans une démarche engagée, entamée il y a plus de dix ans.

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