Patrimoine. L’intelligence artificielle à l’épreuve du patois fribourgeois

Présenté le 29 août à l’exposition annuelle de la Haute Ecole d’ingénierie et d’architecture de Fribourg, Batoyi est un traducteur français - patois fribourgeois. Conçu par l’étudiant Jean-Nicolas Thurre avec le professeur Frédéric Bapst, il s’appuie sur 50 000 entrées, dont le Dikchenéro.

Jean-Nicolas Thurre (à gauche) n’est ni linguiste ni patoisant. Sous l’œil de son professeur Frédéric Bapst (à droite), il a pourtant conçu Batoyi, un traducteur automatique du français au patois fribourgeois.Charly Rappo
Vincent Caille

Vincent Caille

2 septembre 2025 à 05:00

Temps de lecture : 4 min

Un écran accroche les regards. Les pas s’arrêtent, les yeux se plissent. Sur fond blanc, une salutation: «Bonjour, je vous souhaite la bienvenue! Croyez-moi, parler patois n’est pas facile, je fais encore bien des fautes.» La traduction suit aussitôt, générée par une intelligence artificielle: «Bondzoua, vo kouâjo la binvinyête! Krêdè-mè, dèvejâ patê l’è pâ fachilo, i féjo adi bin di fôtè

Vous voulez lire cet article ?

Abonnez-vous dès maintenant et recevez un petit coup de pouce local

📱 pour seulement CHF 79.– au lieu de CHF 135. –
🎁 + recevez un bon d’achat chez les commerçants de Bulle

Votre abonnement c'est :

  • 🕔 Votre journal en PDF dès 5h
  • 🔓 Un accès illimité à tous nos contenus

Déjà abonné(e) ? Se connecter