Pierre Mauron quitte le Grand Conseil. Presque vingt années de politique cantonale, entre coups de cœur et coups de semonce

Pierre Mauron met un terme à sa carrière politique après presque vingt années de Grand Conseil, dont treize en tant que chef du groupe socialiste. Le Riazois évoque ses victoires et ses regrets, tout en livrant son regard sur la sphère politique fribourgeoise. Fidèle à son style incisif, il ne manque pas de distribuer quelques tacles au passage.

Adversaires et camarades le qualifient volontiers de fin stratège. Il faut dire que Pierre Mauron est un joueur d’échecs chevronné. Au Grand Conseil aussi, il conduisait ses pièces: avances, sacrifices, pièges et contre-attaques.Jean-Baptiste Morel
Yann Guerchanik

Yann Guerchanik

Aujourd’hui à 05:00, mis à jour à 08:31

Temps de lecture : 4 min

Des politiciens de milice, il y en a qui sont à moitié là, un peu comme sur une liste électorale, pour boucher un trou. Et puis il y a Pierre Mauron. Pas le genre à se faire élire pour demeurer sagement assis. Il prend la place et le bois du siège gonfle rapidement, au rythme d’une influence que le Riazois ne tarde pas à exercer. En 2007, un an seulement après son entrée au parlement cantonal sous la bannière socialiste, le voilà chef de groupe. Un gouvernail qu’il tiendra pendant treize de ses presque vingt années au Grand Conseil. Interview, à l’heure de son départ, d’un politicien qui a donné sans compter. Les coups comme les soutiens.

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