Pierre Mauron met un terme à sa carrière politique après presque vingt années de Grand Conseil, dont treize en tant que chef du groupe socialiste. Le Riazois évoque ses victoires et ses regrets, tout en livrant son regard sur la sphère politique fribourgeoise. Fidèle à son style incisif, il ne manque pas de distribuer quelques tacles au passage.
Aujourd’hui à 05:00, mis à jour à 08:31
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Des politiciens de milice, il y en a qui sont à moitié là, un peu comme sur une liste électorale, pour boucher un trou. Et puis il y a Pierre Mauron. Pas le genre à se faire élire pour demeurer sagement assis. Il prend la place et le bois du siège gonfle rapidement, au rythme d’une influence que le Riazois ne tarde pas à exercer. En 2007, un an seulement après son entrée au parlement cantonal sous la bannière socialiste, le voilà chef de groupe. Un gouvernail qu’il tiendra pendant treize de ses presque vingt années au Grand Conseil. Interview, à l’heure de son départ, d’un politicien qui a donné sans compter. Les coups comme les soutiens.
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