Portrait. Chanter pour reconstruire sa vie

Yanina Yaremchuk a fui l’Ukraine avec ses deux filles il y a plus de deux ans. Elle ne pensait rester que quelques mois en Gruyère, mais aujourd’hui elle est toujours là, la guerre s’éternisant. Grâce au chant, elle a su rebondir et reconstruire sa vie, poussée par sa curiosité et sa force de caractère.

La chanteuse professionnelle Yanina Yaremchuk rend régulièrement visite à sa famille d’accueil à Charmey. Le couple Pachoud a ouvert les portes de sa maison à l’Ukrainienne et ses deux filles pendant cinq mois.
Thomas Delley
Ann-Christin Nöchel

Ann-Christin Nöchel

21 juin 2024 à 17:16

Temps de lecture : 5 min

Dans le pays d’origine de Yanina Yaremchuk, l’Ukraine, on donne de la voix à toutes les occasions. «On chante quand on pleure, on chante quand on rit», glisse-t-elle. Autour de la table du salon de la famille Pachoud, à Charmey, tous les regards sont tournés vers cette mère de deux filles. C’est elle qui a insisté pour que l’entrevue se fasse dans le foyer chaleureux de Jean-Luc et Marianne Pachoud. Là où elle et ses filles ont été accueillies il y a plus de deux ans déjà, alors qu’elles fuyaient la guerre. Elles y sont restées cinq mois, avant d’emménager à Bulle.

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