Dernier taxidermiste gruérien

Il redonne un peu de vie à l’animal mort. Depuis plus de quarante ans, Luc Savary exerce son art de taxidermiste à Sâles, le dernier aujourd’hui en Gruyère. Atteint de la maladie de Lyme, il songe toutefois à mettre la clé sous la porte.

Luc Savary pose dans son atelier à Sâles qui s’apparente à un cabinet de curiosités animales.Antoine Vullioud
Philippe Huwiler

Philippe Huwiler

29 avril 2024 à 17:33

Temps de lecture : 5 min

A l’instar de la channe valaisanne ou des médailles de tir, l’animal naturalisé a tendance à déserter la décoration des logements modernes. Le traditionnel écureuil ou l’oiseau «empaillé» – comme on disait autrefois – ne fait plus guère recette qu’auprès des chasseurs, des collectionneurs, des musées et de quelques privés.

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