Témoignage. Vivre et sourire avec Huntington

A 24 ans, le Stabadin Mathias Caille apprend qu’il est atteint de la maladie de Huntington. Aujourd’hui, il en a 39. Condamné par cette affection neurodégénérative rare, il a décidé de partager son histoire à la recueilleuse de récit de vie Caroline Mauron.

Ann-Christin Nöchel

Ann-Christin Nöchel

4 juin 2024 à 00:00

Temps de lecture : 5 min

Avec son chapeau de cow-boy, sa démarche décidée et ses mains glissées dans les poches, Mathias Caille semble traverser la vie avec confiance et assurance. Mais lorsqu’il s’assied à la table du salon de Caroline Mauron et qu’il enlève son couvre-chef, c’est sa pudeur et sa timidité qui s’expriment. Tout comme les signes de sa maladie, de plus en plus perceptibles. Le citoyen de Bas-Intyamon est porteur de la chorée de Huntington, une affection neurodégénérative du système nerveux central. Héréditaire et rare, elle touche de 5 à 7 personnes sur 100 000. «Pas de bol, je suis l’un des 500 Suisses à en souffrir.»

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